La phytothérapie fait partie des médecines douces basée essentiellement sur l’emploi de plantes médicinales

Leurs principes actifs étant souvent concentrés dans une partie de la plante : racines, feuilles, fleurs… Elles sont utilisées de diverses façons : fraiches ou séchées, en gélules etc.
Entre autre nous trouvons :

  • La Gemmothérapie : Extraits alcooliques et glycérinés de tissus embryonnaires de plantes (bourgeons, jeunes pousses, jeunes feuilles, radicelles).
  • Herboristerie : La plus classique et la plus ancienne. Plante fraîche ou séchée, plante entière ou une partie. Décoction, infusion, macération, teinture mère, EPS, sucs de plantes fraîches…plantes médicinales vendues sous formes de comprimés, de capsules etc.

Quelques propriétés et actions reconnues des plantes :
Anti-inflammatoire, antispasmodiques, antiseptiques, apéritives, astringentes, adoucissantes des muqueuses, circulatoires, cholagogues, sédatives, galactogènes Etc…

Quelques plantes les plus courantes :
• Echinacée : Souvent utilisée pour renforcer le système immunitaire
• Gingko Biloba : Perte de mémoire, microcirculation, TDA
• Ginseng : Augmenter le tonus général ; améliorer la résistance au stress
• Aubépine : Couramment utilisée pour plusieurs affections cardiaques
• Palmier nain : Utilisé pour l’HBP, hypertrophie bénine de la prostate
• Millepertuis : Troubles dépressifs léger à modéré.
• Mucuna : Activité dopaminergique, trouble et déficit de l’attention
• Griffonia : Action anti-dépressive, satiétogène, sédative et sur la douleur
• Cyprès : Activité antivirale, herpes, zona
• Sureau : Antivirale, anti-inflammatoire …
• Mélisse : Troubles fonctionnels intestinaux, anti-spasmodique, sédative…
• Curcuma : Anti-inflammatoire, anti-oxydant et hépatoprotecteur
• Artichaut : Régulateur de la cholérèse (hépatique)
• Vigne Rouge : Veinotonique, protecteur vasculaire

L’étiquette « naturelles » ne garantit pas un produit sûr, certaines d’entre elles peuvent interagir avec les médicaments délivrés sur ordonnance ou en vente libre et/ou causer de graves dommages ; en effet les suppléments à base de plantes ne sont pas soumis à des essais cliniques ou aux mêmes normes de fabrication que les médicaments sur ordonnance ou en vente libre.
Néanmoins, de nombreux médicaments sur ordonnance sont fabriqués à partir de produits végétaux mais ils sont réglementés.

Travaillez avec un professionnel : Recherchez les services d’un herboriste, d’un médecin phytothérapeute ou un naturopathe qui a une formation approfondie dans ce domaine. (DU Phytothérapie universitaire, Herboriste diplômé etc.). L’interrogatoire dirigé permet au phytothérapeute de connaître le motif et ses antécédents familiaux.
Dans le cadre de la prise en charge par un naturopathe, l’intervention d’un médecin pour diagnostiquer le ou les déséquilibres physiologiques et/ou prescrire un bilan biologique complémentaire sera nécessaire.
La synergie d’une préparation d’une ou plusieurs plantes de manière individualisée et précise peut permettre un retour à l’équilibre.

Assurez-vous d’informer votre médecin prescripteur de la prise de plantes (conseillées au comptoir ou automédication) et d’obtenir avant toute complémentation des informations auprès de sources fiables.
Surveillez les effets secondaires. Réduisez la posologie ou arrêtez de prendre le supplément si des symptômes tels que nausées, maux de tête ou d’estomac apparaissent.
Soyez attentif aux réactions allergiques. Une réaction allergique grave peut entraîner des difficultés respiratoires. Appelez le 15 ou le numéro d’urgence de votre région pour obtenir de l’aide.

Laurence Fuhrmann DIU Phytothérapie, Faculté pharmacie Clermont Ferrand